La Cerisaie, de Fénelon

Opéra en 12 scènes, un prologue et un épilogue, en langue russe.
2h20 avec un entracte


Choeur et orchestre de l’Opéra National de Paris
En collaboration avec le théâtre du Bolchoï, Moscou

« Le bal bat son plein lorsque le rideau se lève. Les danses retentissent comme aux grandes fêtes d’autrefois. Mais dans le salon en décrépitude, se déroule l’ultime chapitre de l’histoire de cette maison. Après la mort accidentelle de son fils Gricha, Liouba a abandonné la propriété pendant cinq ans. Pour ne pas céder à sa douleur, elle s’est laissée emporter par la superficialité d’une vie factice sur la Côte d’Azur où elle est tombée amoureuse. Les dettes se sont accumulées. Le monde évolue et la société change. La cerisaie est appelée à disparaître. Lopakhine, qui vient d’acheter la maison où son père servait, est obsédé de montrer sa réussite à des gens qui connaissent pourtant tout de lui. Les souvenirs reviennent par flots. Un orchestre de scène fait entendre des musiques du passé. On essaie de tromper le temps. Ceux qui ont vécu là essaient de masquer leur déconvenue devant l’inévitable séparation. Pour oublier la situation, ils se laissent entraîner dans l’ambiance frivole et le vertige des danses de ce dernier bal. Après Salammbô et Judith, Philippe Fénelon crée un troisième opéra à l’Opéra de Paris, La Cerisaie, d’après la dernière pièce de Tchekhov. »

Palais Garnier, Jeudi 2 février, 5 places, 23€

5 réflexions sur “La Cerisaie, de Fénelon

  1. Vu hier soir l’appropriation par Philippe Fénelon de la Cerisaie de Tchekov. De quel droit vient-il faire sa marque niaise sur ce chef d’œuvre. Est-ce une stratégie que celle de se hausser sur une œuvre (Faust déjà) et de l’avilir, de la banliser, de l’embourgeoiser de poncifs convenus comme les regrets d’une vie sans signification ou la fuite du temps. Aucune action, aucune émotion -les personnages viennent tour à tour nous dévider leurs monologues personnels. Ni la musique, ni les poncifs pseudo philosophiques du livret de Alexei Parine , ni l’interprétation des chanteurs, bons sans plus, aucune magie, ne suscitent l’intérêt des spectateurs. Et la mise en scène de Lavaudant ajoute à l’inanité de l’ensemble.
    On peut se demander ce qui justifie que l’Opéra de Paris en soit à sa quatrième commande d’opéra, au détriment d’autres compositeurs contemporains intéressants.

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